22 novembre 2024

[ANALYSE] La trilogie Lords of Shadow sur PS3 (partie 12)

Acte II, scène 2 : Un épisode à part ?

En évitant soigneusement d’affubler ce deuxième Lords of Shadow d’un numéro 2 facile qui caractérise généralement les suites, MercurySteam semble envoyer un message aux joueurs : ce n’est pas le « grand » épisode auquel on doit s’attendre après le bouleversement du reboot. La structure même du jeu a de quoi surprendre : pas moins de quatre personnages sont jouables ! Tout d’abord Gabriel dans un prologue situé un an avant les évènements de Lords of Shadow et faisant davantage office de tutoriel qu’autre chose.

Puis 57 années plus tard intervient Simon Belmont (personnage emblématique de la série car il fût le premier à défaire Dracula sur NES puis sur Super Nintendo) dans le château du Comte (anciennement celui de la famille Bernhard puis de la Reine des Vampires Carmilla), venu en découdre avec le Prince des Ténèbres qu’il tient responsable de la mort de ses parents.  Le héros aux allures de barbare y découvre notamment la Croix de Combat reconstituée et fait la rencontre d’un mystérieux autre personnage important de Castlevania avec lequel on jouera dans l’acte suivant : Alucard !

Simon Trevor AlucardPersonnage symbolique très apprécié des fans surtout depuis Symphony of the Night, Alucard n’est autre que le fils de Dracula (son nom étant celui de son père lu à l’envers) qui a des comptes à régler avec le Comte ! Il mènera son exploration du château en parallèle de Simon et aidera celui-ci à quelques reprises jusqu’à lui prêter main forte pour détruire le Prince des Ténèbres.

Le dernier acte du jeu est dévolu au père de Simon, Trevor Belmont, 30 ans avant la venue de son fils au château. Membre émérite de la Confrérie de la Lumière comme son père Gabriel avant lui, il apprend au tout début du jeu la vérité sur Dracula et part seul en finir avec le Comte. Mais si le joueur sait dès le premier acte avec Simon que Trevor échoue dans sa tentative, nul ne sait exactement ce qui s’est réellement passé.

Ici MercurySteam joue assez habilement avec la mythologie de Castlevania pour mener le fan en bateau, mais seulement jusqu’à un certain point car on devine sans trop de peine le twist final qui perd alors de son intensité dramatique. Il n’empêche que la progression narrative demeure agréable et justifie en douceur l’évolution du gameplay (les pouvoirs principaux acquis par Simon et Alucard se retrouvent d’une autre manière chez Trevor par exemple).

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Acte II, scène 3 : Miroir aux alouettes ou fatalité salvatrice ?

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